Merci à toutes celles et ceux que nous avons rencontrés lors du forum des associations 2024 à Bessières.

Votre enthousiasme envers ce projet est une réelle source de motivation.

Comment participer ?

Chacun peut apporter sa contribution en :

- nous signalant la présence des especes que nous recherchons dans son jardin. Nous pourrons nous rendre chez vous pour effectuer les prélèvements.

- prélevant et en rempotant les especes recherchées. Et en les arrosant régulièrement jusqu'au grand jour !

- participant aux journées de prélèvements que nous organiserons courant octobre et novembre.

- participant à la grande journée de plantation en novembre 2024.

 

 

 

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Vous pouvez nous contacter par mail ou téléphone pour plus d'informations.

Vous trouverez ci dessous un descriptif de l'ensemble des espèces dont nous avons besoin. Il nous faut 300 plants pour couvrir notre zone test de 100m2.

HERBIER NUMERIQUE

 

 

 

 

 

 

 

 

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Aujourd’hui, le reboisement des espaces verts dits « nus » est une solution rapide et efficace pour lutter contre le réchauffement climatique. Mais son utilité ne s’arrête pas là. En effet, il permet aussi de rafraîchir l’environnement proche, de soutenir la biodiversité, de créer du lien social et d’apporter un bien-être immédiat aux habitants.  La méthode Miyawaki (du nom de son concepteur japonais) permet de reproduire un écosystème forestier résilient et autonome en seulement trois ans et ce dans un espace d’un minimum de 100m2. Plus de 3000 micro-forêts ont vu le jour dans le monde quel que soit l’espace disponible ou la qualité du sol. En France, de nombreux projets s’inspirant de cette méthode ont déjà fait leurs preuves comme la micro-forêt de Toulouse (400m2) ou le projet Sylva dans le Tarn (5000m2).

 

1. La méthode Miyawaki :

photo zone reboisée avec implantation de sentiers :

https://permafforest.fr/blog/micro-foret/methode-miyawaki/

L’objectif de la méthode est de recréer des forêts natives avec des espèces locales et résilientes (eau, sècheresse). En choisissant ce type d’essences, on s’assure qu’elles soient parfaitement adaptées au milieu puisqu’elles y poussent déjà naturellement sans intervention humaine. Leur croissance est donc sûre et rapide. 

• Labour de la surface

• Amendement

• Choix de 30 espèces indigènes réparties en fonction de leur niveau de strate : arbustive, arborescente, arboricole pour une compétition saine et une coopération entre les espèces.

• Densité de plantation : 3 strates au m2. On alterne les strates pour permettre un apport de lumière nécessaire à la croissance des jeunes arbres.

• Entretien : 

  • Arrosage et désherbage les trois premières années pour une non-concurrence des espèces plantées

  • Autogestion de la forêt après la troisième année

 

2. Ecologie :

• Une micro-forêt Miyawaki offre 18 fois plus de biodiversité que dans les forêts classiques qui n’offrent que deux ou trois espèces d’arbres différents. La diversité des espèces locales et leur densité de plantation favorisent les refuges pour les oiseaux et leur permettent de mieux passer d’arbre en arbre. 

• Restaurer les sols dégradés, anciennement bétonnés ou pollués.

• Favoriser l’infiltration des eaux de ruissellement (inondations, crues).

• Faciliter le rechargement des nappes phréatiques.

• Eviter l’érosion des sols (champs agricoles).

• Recréer de la biodiversité pour limiter d’espèces invasives telles que les moustiques ou les insectes ravageurs de cultures. 

• Améliorer la qualité de l’air : diminution des particules fines, stockage de carbone, production d’oxygène.

• Régulation de la température : minimum -2° dans l’environnement immédiat par évapotranspiration des feuilles ( possibilité de créer des îlots de fraîcheur en ville) 

 

3. Avantages de la méthode :

• Une méthode accessible au simple citoyen : facile, sans connaissance pointue et reproductible dans un jardin (100m2 suffisent)

• Des résultats rapides : une forêt efficace en 3 ans (photos avant après pays-bas https://permafforest.fr/blog/micro-foret/methode-miyawaki/)

• Aucun entretien à 3 ans

• Ecosystème forestier recrée 10 fois plus vite que si on laissait la  nature faire sur un terrain à l’abandon.

• L’espace reboisé forme naturellement une barrière brise-vue, acoustique, et brise-vent naturelle (bien pour les champs agricoles : éviter l’érosion des sols et le vent et pour les habitations des particuliers)

• Réduction des frais d’entretien de ces espaces : tonte, plantation, entretien…

• Esthétique : valorisation du foncier

 

4. Un projet social, participatif, éducatif :

 

• Participation citoyenne :

Aide à la plantation 

Aide à la fourniture des végétaux : toutes les espèces locales poussent spontanément dans les jardins

Collecte participative des repousses spontanées dans Bessières (trajet déviation)

 

• Rencontres sociales intergénérationnelles :

Grâce à la proximité de l’Ephad, du collège, et du trajet de promenade familiale sur lequel se situe le terrain

Motiver les retraités jardiniers et les personnes isolées en les invitant à concrétiser le projet. 

 

• Education et transmission : 

Une aire d’accueil expliquant la méthode pour la reproduire dans son jardin

Des ateliers gratuits de plantation 

Identification et reconnaissance des espèces locales

 

Ce projet de revégétalisation pourrait à terme, concerner tous les espaces laissés vacants dans Bessières (rond-points, petites bandes de terre inexploitées (cf periph Paris 400m2 porte de Montreuil et porte des Lilas) qui nécessitaient autrefois d’être entretenus ou tondus par la mairie. Il en résulterait une amélioration considérable de la qualité et de la température de l’air (canicule), de la biodiversité (protection cultures) et du bien-être ressenti par tous les habitants (un projet commun fait pour et par les Bessiérains). De plus, un projet de cet ampleur n’ayant jamais été réalisé en France, Bessières deviendrait une ville modèle en terme modernité écologique et pourquoi pas un exemple à suivre désormais ?